LES REFLEXES ARCHAÏQUES EN DETAIL

 

Définition

Les réflexes archaïques constituent un ensemble de mouvements automatiques et primitifs observables chez le bébé, jusqu’à environ l’âge de 3 ans.

L’activation de ces réflexes débute in utero et permet au bébé de survivre puis de se développer selon un schéma précis.

Peu à peu, chaque réflexe acquiert une maturité jusqu’à être intégré et laisser place au mouvement volontaire.

 

A quoi servent les réflexes archaïques ?

Il existe pas moins de 70 réflexes archaïques. Certains sont bien connus comme le réflexe de succion (qui permet au bébé de têter sans avoir appris à le faire), le réflexe de Moro (le nourrisson écarte symétriquement ses bras, jambes et doigts avant de les ramener près de son corps) ou encore le grasping (fermeture des doigts et de la main sur un objet que l'on place dans la paume du nouveau-né).

Un cycle normal prévoit l’apparition, l’activation puis l’intégration d’un réflexe. Dès lors, un nouveau réflexe peut être exploré, permettant ainsi un enchaînement d’intégrations, rendant possible des acquisitions de plus en plus complexes.

Ces réflexes ont un rôle indispensable car ils forment la base de notre développement corporel, cérébral, et comportemental.

 

Quelles sont les causes possibles de non intégration des réflexes ?

  • Problèmes médicaux, stress pendant la grossesse
  • Une intervention extérieure lors de l’accouchement (déclenchement, césarienne, forceps, etc…)
  • Au cours de la 1ère année de vie, l’utilisation de certains éléments liés aux mouvements et à l’expression des sens
  • Chocs émotionnels, accidents, etc…

 

Que se passe-t-il si un ou plusieurs réflexes ne sont pas inhibés ?

Un réflexe hyper-actif ou non actif peut toucher autant les enfants que les adultes, occasionnant la mise en place de compensations pour que les mouvements puissent se réaliser, générant ainsi des surcharges physiques et du système nerveux.

Les conséquences sont nombreuses :

  • difficultés dʼapprentissage (concentration, état dyslexique, coordination, etc.)
  • déséquilibres émotionnels (addictions, comportements réflexes, anxiété, etc.)
  • déséquilibres physiques et posturaux (coordination, équilibre, tendinopathie, énurésie, douleurs, digestion difficile, etc.) et énergétiques

 

La gestion de l’intégration des réflexes archaïques est également efficace dans la prévention des blessures et dans l’accompagnement de situations stressantes.

 

Comment normaliser les réflexes non intégrés ?

Après avoir identifié lors d’une séance les réflexes hyperactifs ou hypoactifs, la méthode Arkagym® utilisée en kinésiologie permet de favoriser l’intégration du ou des réflexes en douceur en donnant au corps l’accès à de nouvelles ressources.

Des exercices simples autour de la proprioception, de la reprogrammation de mouvements, de la marche, de la posture sont proposés pendant et après la ou les séances. La phase d'ancrage est un étape primordiale dans la réussite de réintégration des réflexes. 

 

L’approche des réflexes archaïques par la kinésiologie est un formidable outil pour accompagner les enfants, les adolescents, les sportifs, les artistes et toutes les personnes désireuses d’améliorer leur état général.